Dans les six pays, des zones d’intervention du projet (ZIP) ont déjà été identifiées, selon un processus participatif validé par les parties prenantes nationales.

  • Burkina Faso : Régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du Centre et du Centre-Ouest, ainsi que les provinces de Houet et du Tuy (partie du projet financé sur don et à mettre en œuvre par la Sofitex)
  • Mali : Régions de Koulikoro (Cercles de Koulikoro et de Dioïla), Ségou (Cercles de Ségou et de Barouéli) et Zone Office du Niger
  • Mauritanie : Rive droite de la Vallée du fleuve Sénégal
  • Niger : Régions administratives d’Agadez, de Tahoua, de Dosso et de Tillabéry
  • Sénégal : Vallée du fleuve Sénégal, Casamance (Kolda et Sédhiou) et Bassin arachidier
  • Tchad : Régions orientale (Ouaddaï, Wadi Fira et Sila), centrale (Guéra et Salamat), occidentale (Hadjer Lamis et Chari Baguirmi) et méridionale (Mayo-Kebbi Est et Ouest, Tandjilé, Logone oriental et occidental)

Bénéficiaires

Les bénéficiaires directs du projet seront des agriculteurs (hommes et femmes, jeunes inclus) qui bénéficieront des investissements financés dans le cadre du projet et de la capacité accrue des acteurs publics et privés à fournir des services d’irrigation améliorés. Les systèmes d’irrigation prévus bénéficieront directement à 58.000  agriculteurs, provenant majoritairement de ménages pauvres, avec un accent particulier sur la petite et la moyenne irrigation. Par ailleurs, le projet va générer de nombreux bénéfices le long des chaînes de valeur résultant en de la création d’emplois. Le nombre total de bénéficiaires directs est estimé à 72.000 ménages. Environ 35% des bénéficiaires directs des systèmes irrigués seront des femmes. Les bénéficiaires indirects sont estimés à quelques 480.000 personnes au total. Les superficies aménagées ou revitalisées sont projetées à 23 000 hectares.

Indicateurs

Les indicateurs suivants seront utilisés pour mesurer l’avancement vers la réalisation de l’Objectif de développement du projet :

  • Bénéficiaires directs du projet dont % de femmes : 58.600 producteurs/productrices, dont 35% de femmes ;
  • Superficies équipées bénéficiant de services d’irrigation et de drainage nouveaux ou améliorés : cible 23.225 ha ;
  • Intensité culturale annuelle sur les zones équipées dans le cadre du projet : cible 130% ;
  • Acteurs formées ayant utilisé les connaissances acquises : cible 40% ;
  • Part du portefeuille d’investissement des pays alignée sur l’approche par les solutions : Cible 40%.

Approche global

La mise en œuvre du projet s’appuie sur une vision partagée entre six pays, pour développer des solutions innovatrices  d’irrigation, afin d’augmenter la production agricole et assurer la sécurité alimentaire dans la région du Sahel.

En adoptant une approche régionale, le projet permettra aux six pays de tirer pleinement parti des retombées potentielles d’une stratégie d’extension partagée de la manière la plus rentable. Le projet comporte des réalisations nationales qui seront mises en œuvre par les pays et des activités régionale de coordination, d’appui et de gestion des connaissances conduites sous la responsabilité du CILSS qui a été mandaté par les pays.

Le projet a été approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque mondiale, le 5 décembre 2017. Pour ce qui concerne le PARIIS-CILSS, un Don de 20 millions USD a été alloué au CILSS en tant qu’agence de coordination régionale du PARIIS. Les pays ont tous reçu un financement de 25 millions USD (sous forme de Crédits et de Dons pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger, sous forme de Crédit pour le Sénégal et sous forme de Dons pour la Mauritanie et le Tchad). En outre, un Don issu du Fonds Fiduciaire Multi-Donateurs GPOBA de 5.85 millions USD a également été alloué au Burkina Faso.